Après l'échec du Gala, place aux arts plastiques

Ecrit par l'équipe de l'UNEF de Bordeaux IV

L'association Esprit étudiant enchaine les contre-performances après son échec du Gala de l’université (qui cette année ne financera pour la première fois "que à hauteur de 5000 euros", loin des 12 800 de l'année dernière et des plus de 15 000 précédemment). Echec dont le journal Sud Ouest a fait ses choux gras, en y consacrant une pleine page.

Echec du Gala, défaite aux élections et désormais démission du vice-président étudiant du CEVU. Démission prévisible pour un étudiant qui prévoyait déjà de longue date de partir sur Paris, mais démission parfaitement mise en scène, dans une lettre alliant victimologie et mensonges. Vice-président étudiant qui, comme le montre très bien l’article de nos collègues d'OSB-IV, ne supportait ni les critiques ni le travail. Mais nous nous éloignons de notre sujet.

Les arts plastiques, comme le montre cette jolie photo, sont désormais la nouvelle activité de l’ancienne association phare de bordeaux IV. Petite analyse artistique et décryptage pour ceux qui considèrent cela comme une œuvre abstraite.

Notons tout d’abord le travail du papier et du ruban adhésif (petit bémol le papier ne semble pas être du papier recyclé), réalisation parfaite pour cette seconde œuvre de l’association. Oui seconde. La première représentant un étudiant membre de l'UNEF (que nous ne citerons pas), celle-ci ayant subi la furie de ces créateurs sûrement déçus de leur œuvre. L’art ne l’oublions pas est un difficile et le temps est nécessaire pour garantir sa maîtrise. Cette seconde œuvre, que l’on peut décrire comme un petit personnage (copie conforme de la première mais que notre appareil n’a pas eu le temps de sauver face a la furie destructrice de son créateur) représente en fait une personne morale, qui n’est autre que l'UNEF. Il sera toujours impossible de dîner avec une personne morale mais au moins pourra-t-on désormais admirer sa représentation.

Cette œuvre s’inscrit autant dans sa réalisation que dans sa mise en scène dans la droite ligne des œuvres politiques (pour une association apolitique j’avoue que le défi est relevé). Alors que Picasso voulait dénoncer les crimes de guerre du nazisme dans Guernica, il semble que le ou les artistes d’Esprit Etudiant soient plus contestataires et plus avancés dans leurs basses œuvres. En effet cette œuvre semble mettre dans sa mise en scène une solution, un œil averti constatera que ce petit personnage est pendu au bout dune corde…

De là a y voir un message politique il n’y a qu’un pas que je laisse le choix à chacun de franchir ou non.