Le choix de s’orienter vers un doctorat est souvent synonyme d’une volonté d’embrasser la carrière universitaire. Néanmoins, la route est longue et demande de nombreux efforts pour des « étudiants-chercheurs-enseignants» ayant pourtant traversé de nombreuses sélections. En effet, l’incertitude demeure dans le début de carrière des jeunes universitaires, ce qui pousse certains vers la voie de l’enseignement privé, voir d’une carrière dans la fonction publique ou au sein d’entreprises.
En effet, le doctorat se présente de plus en plus comme un diplôme sanctionnant à la fois un niveau et une expérience de qualité, reconnus par le marché du travail (cf : Rapport suivant). Il est regrettable que l’Université ne puisse pas conserver en grande partie les jeunes docteurs pour lesquels elle a investi à la fois du temps et de l’argent.
La carrière universitaire symbolise une certaine foi dans les valeurs propres à l’enseignement supérieur français, valeurs dont le prix est souvent synonyme de sacrifices en matière de rémunération en début de carrière ou de périodes de vraie précarité entre la soutenance de la thèse et la qualification en tant que Maître de conférences. L’Agrégation garantit un véritable statut de Professeur d’Université, par une voie de recrutement égalitaire que représente le concours. Néanmoins, le nombre de places est limité et malheureusement de nombreux jeunes docteurs font le choix d’autres opportunités… qui offrent dès le départ des statuts plus avantageux !
Finalement, l’Université est un rêve qui semble inaccessible pour de nombreux doctorants. Le prix de cette incertitude est le départ de l’Université de certains de ces jeunes diplômés qui choisissent de mettre en œuvre leurs savoirs dans d’autres activités. Il est compliqué de ménager la chèvre et le chou, et de satisfaire contraintes budgétaires et conditions des doctorants. L’absence de financement pour la réalisation d’une thèse est la première cause d’abandon chez les doctorants ; en multipliant leur origine (CIFRE, Bourse du Conseil Régional, Bourses d’entreprises…), nous gommerions probablement une partie des effets de ces incertitudes.
En effet, le doctorat se présente de plus en plus comme un diplôme sanctionnant à la fois un niveau et une expérience de qualité, reconnus par le marché du travail (cf : Rapport suivant). Il est regrettable que l’Université ne puisse pas conserver en grande partie les jeunes docteurs pour lesquels elle a investi à la fois du temps et de l’argent.
La carrière universitaire symbolise une certaine foi dans les valeurs propres à l’enseignement supérieur français, valeurs dont le prix est souvent synonyme de sacrifices en matière de rémunération en début de carrière ou de périodes de vraie précarité entre la soutenance de la thèse et la qualification en tant que Maître de conférences. L’Agrégation garantit un véritable statut de Professeur d’Université, par une voie de recrutement égalitaire que représente le concours. Néanmoins, le nombre de places est limité et malheureusement de nombreux jeunes docteurs font le choix d’autres opportunités… qui offrent dès le départ des statuts plus avantageux !
Finalement, l’Université est un rêve qui semble inaccessible pour de nombreux doctorants. Le prix de cette incertitude est le départ de l’Université de certains de ces jeunes diplômés qui choisissent de mettre en œuvre leurs savoirs dans d’autres activités. Il est compliqué de ménager la chèvre et le chou, et de satisfaire contraintes budgétaires et conditions des doctorants. L’absence de financement pour la réalisation d’une thèse est la première cause d’abandon chez les doctorants ; en multipliant leur origine (CIFRE, Bourse du Conseil Régional, Bourses d’entreprises…), nous gommerions probablement une partie des effets de ces incertitudes.
L'équipe ULM
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